Sociologie et Anthropologie

L’Homme est aujourd’hui confronté à une mutation et une complexification de ses rapports sociaux sans précédents. Qu’il s’agisse de la gestion de l’ensemble de ses relations interpersonnelles, ou du rapport qu’il entretient nécessairement avec les institutions, l’individu sent plus que jamais une pression nouvelle s’exercer sur lui. Les réseaux sociaux, de par l’effervescence et l’unanimité qu’ils suscitent, nous encouragent bien souvent à représenter notre vie de façon presque scénarisée, il faut marquer la différence, cette différenciation a pour but de faire valoir une ou plusieurs particularités nous rendant unique et favorisant notre pouvoir d’attraction symbolique.

Pour autant, et de façon symétrique, les fonctions sociales que nous occupons provoquent bien souvent un sentiment contraire de dépersonnalisation. Bon nombre d’emplois impliquent simplement la mobilisation d’une force de travail physique ou intellectuelle dépourvue de sens créatif, la liberté de publication de création, d’expression générale est nécessairement restreinte dans les champs de l’opérativité pure. L’homme se trouve donc d’un côté encouragé à se «sur-personnaliser» symboliquement dans l’espace virtuel, et se voit parallèlement contraint par la nécessité à assumer des tâches, pour la plupart exécutives et répétitives pouvant engendrer un sentiment d’indifférenciation.

Les travaux issus de la sociologie et de l’anthropologie constituent pour la Bio-Sémantique un point d’appui fondamental, entre la volonté manifeste de socialisation des hommes et l’étude de l’ensemble des caractéristiques propres à « homo sapiens ». Ces deux disciplines peuvent nous permettre humblement d’établir une monographie du genre humain dont l’utilité pourra être bénéfique à tous.